naissance dans le prolongement de la rose

Voilà encore un petit écrit, celui là si vous le comprenez pas vous êtes pas bon c'est vraiment pas dur j'ai fais facile.
Bonne lecture, entre deux révisions ces dames auront bien le temps.


Vous connaissez le marais de Shrek ?
Ben mon histoire se passe là dedans. Un marais bourbeux, où l’on s’enfonce à chaque pas. Un marais malodorant avec pour seuls habitants une colonie de sangsues, quelques araignées, et de temps à autre, surtout au printemps un couple de cervidés qui vient profiter de la quiétude des lieux. Visiblement l’odeur ne les dérange pas.
Ce matin là est donc comme les autres, la brume enveloppe la steppe, et la fraîcheur de l’aurore réveil petit à petit les habitant des lieux. Les petites sangsues se tortillent pour mieux permettre à leur peau d’absorber les effluves matinaux. Parmi elles, un mâle, celui dont c’est la fonction, vient décoller les dernières ventouses endormies. Une, puis deux et enfin celle qu’il aime le moins, celle sous la branche morte. Jamais réveillée ! Toujours à rêvasser, à chercher ce moyen pour atteindre son but ! La demoiselle c’est mis dans la tête de devenir différentes des autres, pas forcément plus jolie pense-t-elle, juste avoir quelque chose en plus ; la chose qui fais que l’on intéresse et que le mâle se retourne… Elle trouvera, elle se l’était jurée.
Alors comme tous les matins après avoir réfléchit la nuit entière elle se dit que peut être en changeant de couleur... Dans le passé, une de ses amies qui s’était ventousée à un alligator, était devenue bleue après être restée dans l’eau. Evidement elle s’était noyée et c’était peu être d’ailleurs l’origine de la couleur se dit-elle. « Ca changera du kaki » finit-elle par conclure avant de plonger dans les profondeurs marécageuses.
M. sangsue qui n’avait rien perdu de la scène frémit, son sang (et celui qui ne lui appartenait pas) ne fit qu’un tour et bientôt il plongea à la suite de l’inconsciente. Il eu peine à la retrouver à travers la vase et la boue mais il y parvint après de longues minutes. La demoiselle était inanimée, il chercha un endroit ou la déposer. Il avisa rapidement que le lys rapporté par le cerf pour sa dulcinée quelques jours plutôt conviendrait parfaitement. Il allongea donc l’annélide au cœur de la fleur. La sangsue passa quelques jours dans son lit pour s’apercevoir qu’elle avait échoué, qu’elle était toujours teintée couleur herbe morte. Elle fut d’abord la risée de la colonie, celle qui avait passé une semaine dans son lit pour rien ! Elle resta de plus belle sur son matelas de pétale. Elle sortit finalement quelques jours plus tard pour s’avancer vers sa branche.
Elle ne remarqua pas que M. sangsue s’était retourné sur son passage et que même les autres pivotèrent sur ses pas. Elle n’avait pas fait attention aux odeurs matinales. En effet, à l’air frais du matin s’ajoutait un nouvel effluve qui se dégageait légèrement sur son passage.
Le lit dans lequel elle avait fait sa convalescence lui avait transmit son parfum. Le lys s’était imprégné sur elle, et se diffusait lentement à travers d’invisibles volutes. Et en se regardant dans une petite flaque, elle s’aperçut également qu’elle possédait désormais une petite tache colorée au dessus des yeux. Sans doute le pollen s’était déposé sur elle. Ravi elle regagna sa branche et entrepris de grandes choses, elle voulait partir, se montrer aux autres, exhiber sa différence.
Ainsi à chaque fois que d’autres sangsues la voyaient passé, on murmurait la célèbre histoire de la sangsue alitée.

Centelm