oki d'accord

Bon ben au vue des nombreuses créations et commentaire pour ce coin poésie hum, j'en remet un NA
Aller quoi je suis sur que vous avez quelques vers égarés dans un coin de feuille.

Dans le ciel

Quelque part dans un coin du ciel,
Allongé au creux de ses ailes,
Bercé par un souffle étrange
Il dort sous le regard d’un ange.
Jalouse de cette étreinte,
La neige entame sa complainte.
Les flocons se mettent à danser ;
Emmitouflé dans le duvet
Il observe le ballet sans fin.

La lune petite à petit décline,
Toutes les étoiles l’acheminent ;
Le soleil se lève avec faim.

Un coup d’œil vers son séraphin,
Et les voilà déjà si loin,
Bien loin des épines du soleil
Quelque part dans un coin du ciel
Pour s’aimer dans le noir,
Pour s’aimer chaque soir.

Encore et toujours inspiré par le grand A, celui qui finit mal...

Centelm

Je suis devenue une jour un petit papillon bleu
si léger, que j'ai voulu traverser la mer.
Mais voilà que mon projet était bien ambitieux
je n'ai pas hésité, adieu maman, adieu la terre.

Mes ailes m'ont porté des jours et des jours durant ;
au début c'était bien, au début c'était sain,
défilaient en moi les saisons et jaimais l'Aurore ambiant
jusqu'au crépuscule divin de la voute céleste sans fin.

Mystère: le royaume d'hadès se trouve à présent aux cieux?
Un arc-en-ciel de souffre et autres pastels en témoigne
...

je n'ai pas pu terminer ceci, tout simplement car je ne voyagé le danger qui guêtait le papillon, un danger que je refuse de lui faire vivre à nouveau. Alors à tout hasard, si l'inspiration vous vient, venez lui trouvez même si ce n'est rien, un semblant de destin. svp ne négligez pas qu'il se nourrit éssentiellement d'Amour.

eh beh champote, faut etre peace and love dans la life!
moi c pa un poéme ke jvé mettre mé c une frase ki me plé enormémen ke g connu ds un film:

The greastest thing you'll ever learn is just to love and be loved in return.

traduction pour les touristes...

La plus belle chose que l'on puisse apprendre un jour est qu'il suffit d'aimer et de l'être en retour.

cette phrase est simple mais elle est remplie de poésie, je la trouve magnifique!certains la reconaitront et jesper kil partage mon point de vue...

nora

Tout le monde n'etant pas poète, je me contente de vous faire partager un pème que j'aime beaucoup et dont je pense ne pas être la seule. Ceci n'est donc en aucun cas un plagia mais une mise à l'honneur de notre grand maitre de la poésie et de la litterature par excellence: Victor Hugo. Bien qu'il ne parle pas frocément de l'amour et que les sentiments qu'il y evoque sont plutôt déprimant, ce poème reste pour moi l'un des plus beau et mélancolique...et puis quoi la poésie ne parle pas que d'amour mais bel et bien de tous les sentiments, même les plus tristes. Je vous laisse alors lire et apprécier (tant que vous avez des yeux comme dirait centelm).

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Demain dès l'aube, Les contemplations, V.Hugo

jvien de lire tout ça..j'ai du retard à ratrapper vu kje suis arrivé à la bourre. Pour ma part, pas d'inspiration.
Mais c'est vraiment beau tout ça...superbe. l'inspiration du grand A, la morbide, les autres...bref. je reste attentive a ce coin.
ugueuh !

j'hésite...c'est vraiment dla poésie ça ? aller, jme lance...on va changer de registre un peu, d'accord les loulous ? excusez-moi d'avance.

L'autre jour, quand je parlais
Un tiroir s'ouvrit soudain dans ma pensée :
C'était une crotte de nez.
Si d'abord je ne put la voir,
J'entendis quand même son récit.
La bestiole enrageait d'être toute désséchée.
Inquiétée, je lui dit :
" -Que faut-il faire ma jolie ?
- Un rhume s'il te plais !
- Je ne veux pas m'enrhumer moi !
- ben fais quelque chose ! nimporte quoi ! je sais pas moi !"
Sur ces paroles émouvantes, je tandis mon index
Et non sans un questionnement moral intense
Je pratiquais l'euthanasie sur mon loup enragé.

l'enseignement de cette histoire est : CUREZ-VOUS LE NEZ !

Nénène je suis tout à fait d'accord avec toi je trouve ce poème tout simplement superbe!! Je l'ait accroché sur la porte de me chambre, je peux ainsi le lire à chaque fois que je rentre dans mon antre!! A chaque fois je suis émerveillée!!

Poue ma part le plus beau poème que je connaise étant déjà cité, (merci Hélène) je me contenterais de venir régulièrement consulter ce petit coin de notre forum préféré pour lire vos oeuvres!!

PS : vous êtes tous trés bons! continuez comme ca,franchement je suis impréssionée, la poésie est la plus belle chose que je connaisse!!

Centelm

Tellement de belles choses qu'il m'a été impossible de faire mieux. C'est pourquoi je me permet de copier les paroles d'une chanson que j'affectionne particulièrement, une chanson qui date des années 80 à peu près (nostalgie, quand tu nous tiens,...), et qui est à mon avis une hymne à la paix dans le monde. Projet fortement utopique... Cette chanson à été chantée par Yves Duteil, et s'intitule Pour les ebfabts du monde entier. Bonne lecture.

Reflet du bien être, je suis sur que tout le monde le connait...

Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

L'invitation au voyage, Baudelaire, recueil Les Fleurs du Mal

Ne dites pas : mourir ; dites : naître. Croyez.
On voit ce que je vois et ce que vous voyez ;
On est l'homme mauvais que je suis, que vous êtes ;
On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fêtes ;
On tâche d'oublier le bas, la fin, l'écueil,
La sombre égalité du mal et du cercueil ;
Quoique le plus petit vaille le plus prospère ;
Car tous les hommes sont les fils du même père ;
Ils sont la même larme et sortent du même oeil.
On vit, usant ses jours à se remplir d'orgueil ;
On marche, on court, on rêve, on souffre, on penche, on tombe,
On monte. Quelle est donc cette aube ? C'est la tombe.
Où suis-je ? Dans la mort. Viens ! Un vent inconnu
Vous jette au seuil des cieux. On tremble ; on se voit nu,
Impur, hideux, noué des mille noeuds funèbres
De ses torts, de ses maux honteux, de ses ténèbres ;
Et soudain on entend quelqu'un dans l'infini
Qui chante, et par quelqu'un on sent qu'on est béni,
Sans voir la main d'où tombe à notre âme méchante
L'amour, et sans savoir quelle est la voix qui chante.
On arrive homme, deuil, glaçon, neige ; on se sent
Fondre et vivre ; et, d'extase et d'azur s'emplissant,
Tout notre être frémit de la défaite étrange
Du monstre qui devient dans la lumière un ange.

Ce qu'est la mort, Victor Hugo

Petite inspiration d'un soir...


Dans mon jardin....

Petite fleur se sent seule
Profondément seule dans son jardin maudit.
Autrefois tout y était si beau...
Si vert, si plein d'espoir, si plein de vie.
Mon jardin était beau, mon bonheur si parfait.
Trop...d'illusions.
Un jour le soleil s'est couché,
Le chien-dent a poussé.
Il est le roi dans mon jardin
Ses terribles soldats ont assassinés les coquelicots,
Violé les jonquilles,
Décapités les oiseaux.
Les petits rouges-gorges ont tant saigné
Les colombes n'ont pas eu le temps d'appeler...
A l'aide.
Depuis, le grand saule ne cesse de pleurer
La misère a vu le jour dans son coeur esseulé.
Petite fleur a su résisté
Au sac de l'ennemi qui tenta de la tuer.
Quelques pétales arrachés,
Peu importe, sa tige est solide comme l'acier.
Le coeur est amoché, les feuilles ont cessé de danser
Au rythme du petit vent frais d'autrefois.
Mais petite fleur rit
Au fond d'elle-même, continue de croire
Que le jardin est vert,
Que l'ennemi sera bientôt à terre...
Croire que le soleil reviendra bientôt.
La résurrection naturelle,
Petite fleur à l'âme immortelle.

A mettre au passé...

Centelm

L'amoureuse

Elle est debout sur mes paupières
Et ses cheveux sont dans les miens,
Elle a la forme de mes mains,
Elle a la couleur de mes yeux,
Elle s'engloutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel.

Elle a toujours les yeux ouverts
Et ne me laisse pas dormir.
Ses rêves en pleine lumière
Font sévaporer les soleils,
Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien à dire.

Paul Eluard, Mourir de ne pas mourir

...je me l'approprie au masculin...