Dans la série des naissances...les végétaux... je vais peut être penser à écrire un bouquin. Bah ca m'éclate.
Bonne lecture.
Eodal avait une vie normale comme tous les garçons de son âge. Ne se souciant jamais du lendemain, et vivant l’instant présent comme il venait, sans se poser de questions ni réfléchir à l’avenir. Avec son ami « le morateur » il plaisantaient à longueur de journée, et, quand celle-ci touchait à sa fin ils partaient flâner dans la montagne, pour admirer le coucher de soleil se sur les steppes verdoyantes. Le « morateur » s’appelait en vérité Taldor. Il parlait beaucoup, trop selon Eodal, et ses discours moralisateurs étaient souvent étayés par d’incongrus néologismes verbaux. Sa capacité à inventer des mots étais assez effrayante et c’est ce qui lui valut son surnom ; morateur pour un mélange de moralisateur et de mots. Il étaient néanmoins de bon conseils, et cette fois là comme toujours il ne fit pas défaut à sa réputation.
En rentrant un soir, ils aperçurent une fille au loin traversant le champ de blé. Elle se frayait un chemin au milieu des épis de blé dansant sous le souffle du vent. Sa silhouette auréolée par le soleil donnait à la scène un caractère surnaturel, presque magique susurra Eodal. Elle doit être une « bléyeuse » avança Taldor avec son sourire habituel. Eodal ne dit rien et rentra sans le moindre mot. Le lendemain il retrouva la fille au blé, et fit connaissance avec elle, et, quelques temps après, sans doute, à cause de nombreuses nuits blanches il lui déclara sa flamme. La réponse le souffla sur place et il s’éloigna quelque peu refroidit.
Taldor rit de son malheur : « je t’avais dit que c’était pas le bon jour pour un déclarage ! Avec toutes ces nuits blanches passé ton échouement était prévisibles, je ne préfère même pas savoir ce que tu lui as dit… » Il riait car il savait pour elle, elle le regardait différemment des autres, mais il se demandait pourquoi il y avait eu repoussage.
Qu’est-ce que je dois faire à ton avis ? S’enquit Eodal.
Ho mais bouges toi essaye encore une fois, mais mieux ! R’oses après tout qu’à tu as perdre hein ? Taldor se redressa ravivé par les paroles de son ami.
Il attendit quelques jours, en mûrissant les paroles du morateur. « Mieux » avait-il dit.
Puis un matin il se leva et partit se vers les steppes ; là il chercha une fleur, une unique fleur, la plus belle. Il s’arrêta devant une petite rouge replié sur elle-même. Les pétales enroulés sur eux même semblaient cacher quelque chose de précieux, le cœur de la fleur se dévoilerai un peu plus tard pensa-t-il. Les épines lui firent remarqué qu’elle était difficile d’accès ; comme ce qu’il comptait avoir… Au fond cette fleur ressemblait à ce qu’il cherchait. Il prit soin de ne pas l’abîmer en la cueillant, puis il repartit vers le village. Là il offrit la fleur, à la « bléyeuse » et trouva les mots justes. Le soir il l’emmena avec lui voir le coucher de soleil, sur le sentier il se remémora les paroles du morateur, « r’oses » après tout il avait raison il fallait oser « mais mieux ». Il sourit et nomma pour lui-même la fleur de son bonheur ; il l’appela « rose ».
La rose devint la fleur des amoureux symbolisant par sa forme, sa couleur, ses propriété et son histoire l’amour.
ouais bon je vous attends encore avec votre romantisme (mais il n'y en avais pas jusque là dans mes naissances alors bon...
Centelm